Récoltes « catastrophiques » : Orama réclame d’« urgence » des aides de trésorerie

Orama a demandé le 27 juillet un plan d’urgence grandes cultures, axé sur des mesures de trésorerie face à des récoltes « catastrophiques ». « La situation est d'une très grande gravité, c'est du jamais vu », a alerté le président Philippe Pinta, chiffrant la baisse de rendement en blé à 2 t/ha par rapport à 2015. « Il y a des catastrophes que l'on imagine pas », avec, dans certaines fermes, des rendements « trois fois moins élevés que d'habitude », ainsi que « la moitié ou les trois-quarts du chiffre d'affaires en moins », d’après lui. Au cœur du plan réclamé par Orama, un prêt de trésorerie à taux nul pour couvrir les dépenses de mise en culture à l’automne, de 400 euros/ha, et les annuités d’emprunts, de 300 euros/ha. Le syndicat veut entre autres la reconnaissance en catastrophe naturelle des principales zones touchées, une prise en charge par les assureurs, des mesures sociales et fiscales, une avance sur les aides Pac, un moratoire sur le prélèvement redistributif. Et de rappeler l’engagement de Stéphane Le Foll sur un point d’étape en 2017 au sujet de la convergence des aides Pac. Orama s’oppose à un prélèvement redistributif de 15 % en 2017-18, souhaitant le voir baisser à 5 %.

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