Les rendements de blé pourraient profiter de la Covid-19

La réduction de la pollution atmosphérique liée à la baisse d’activité durant le confinement du printemps du fait de la pandémie de Covid-19 pourrait améliorer la production agricole, notamment de blé, indique le Centre commun de recherche de la Commission européenne dans une étude publiée le 12 octobre. Pendant une période de trois mois (mars, avril et mai), les données satellitaires ont révélé de fortes baisses de NO2 dans l’atmosphère (du fait de la diminution des transports, de l’industrie…), allant de 10 à 30% dans les régions polluées d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Or, le NO2 est à l’origine de la formation de l’ozone troposphérique (en basse altitude) qui est un polluant. Résultat: cela pourrait entraîner dans le monde «une augmentation globale des rendements de blé cette année de 2 à 8% », selon le CCR. Les plus fortes hausses de rendement du blé seraient observées en Chine et en Corée du Sud. En Europe, ces augmentations pourraient se situer entre 2 et 3% dans les pays du Nord de l’UE et jusqu’à 7% dans ceux du Sud.



 

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