Le maïs doit «faire changer la peur de camp» (Luc Ferry)

Le philosophe Luc Ferry a conseillé le 28 avril à la filière maïs et semencière de « faire changer la peur de camp », lors de la présentation d’une étude qualitative sur « le maïs comme ressource renouvelable: quels avenirs et quels enjeux?». «Il faut faire changer la peur de camp», a jugé l’essayiste, dénonçant «une recherche bloquée par le principe de précaution». «Plutôt que d’avoir peur de la science, de l’innovation, les gens doivent avoir peur qu’on ne progresse pas, que toute l’innovation vienne d’ailleurs que chez nous, d’être largué dans la compétition mondiale.» Luc Ferry a aussi suggéré de développer l’idée d’écologie circulaire, dont le maïs est l’«emblème». «Ce qui sauvera le monde, ce n’est pas la décroissance mais l’écologie circulaire, autrement dit le recyclage. Le maïs en est le symbole.» Troisième piste de travail, la filière doit selon lui raconter une histoire. «Le maïs ne raconte pas d’histoire, sauf aux Etats-Unis, a noté le philosophe. Il faut lui inventer une mythologie.» L’étude, commandée par la filière maïs et semencière dans le cadre de la campagne de promotion «Cet épi m’épate», est basée sur 21 entretiens auprès de personnalités d’horizons divers.

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