Le contrat de solutions signé par le gouvernement une avancée significative

Depuis plus d'una an, les 43 partenaires du Contrat de solutions ont fait part de leur volonté de s’engager ensemble vers une trajectoire de projet pour la protection des cultures. L’Etat s’engage aujourd’hui avec les différents partenaires dans une véritable logique pragmatique pour ne pas laisser les agriculteurs dans l’impasse. Les parties partagent l’ambition de réduire l’utilisation des risques et des impacts des produits phytopharmaceutiques. Il est alors indispensable d’identifier ensemble de nouvelles solutions concrètes, efficaces, durable et accessible aux plus grands nombres.

Le Contrat de solutions se décline en plusieurs parties : un contexte, les engagements de chacune des parties, l’engagement spécifique de l’INRA. Ce dernier élément est particulièrement important car il correspond à la demande de l’AGPB de remettre la science au cœur des débats de société notamment sur la question des produits phytopharmaceutiques.

Les alternatives ne sont pas nécessairement de la substitution aux produits mais plutôt la recherche de solutions par la combinaison de différents leviers innovants. Ces derniers concernent notamment les pratiques agronomiques, l’amélioration des plantes, l’agriculture numérique, l’agro-équipements et la robotique, le biocontrôle, les produits de protection des plantes innovants, les démarches de filière et de territoire…), tout en anticipant le retrait des substances préoccupantes. En plus, les partenaires du Contrat se sont engagés à promouvoir ces alternatives auprès des agriculteurs. Le Ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume a salué l’ « intelligence collective » au service des agriculteurs français tout en rappelant que la France est une puissance agricole qui produit une alimentation la plus saine et la plus durable.

Cette signature hautement symbolique de l’Etat a été saluée par notre Président Eric Thirouin, tout comme la promesse du Ministre de consacrer la hausse supplémentaire de la Redevance pollution diffuse (RPD) à l’accompagnement des agriculteurs vers la transition agroécologique.

Enfin, une association doit être créée dans les prochaines semaines.

 

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