La Chine, le géant de la consommation d’orges brassicoles

La Chine est le premier importateur mondial d’orges brassicoles. Plus que la quantité de bière consommée par habitant, qui est de l’ordre de 33 litres par an, soit légèrement supérieure à la consommation d’un Français (30 litres par an) mais loin derrière les Tchèques (150 litres par an !), c’est avant tout le nombre d’habitants qui est responsable du volume annuel de consommation : 45 milliards de litres…

LES EXPORTATIONS FRANCAISES ONT SU PROFITER DE LA HAUSSE DES IMPORTATIONS CHINOISES

Avant la campagne 2014/2015, la Chine importait exclusivement de l’orge brassicole, principalement depuis l’Australie, le Canada et, en plus faible quantité, de la France. Cette campagne a été un tournant dans les importations chinoises, la conjoncture faisant que le prix intérieur du maïs était beaucoup trop élevé pour les fabricants d’aliment du bétail (FAB). Ils se sont donc tournés vers le marché mondial, et ont substitué en partie le maïs local par de l’orge fourragère importée. La France a su saisir l’opportunité, et en plus d’exporter davantage d’orge brassicole que d’ordinaire, elle a également acheminé de très grandes quantités d’orge fourragère en Chine (Figure 1 - Source : Douanes chinoises et compilation France Export Céréales). Mais notons que cette embellie semble déjà s’amenuiser, la Chine revient vers des importations totales (brassicoles et fourragères) aux alentours des 4-5 Mt et il n’y a plus que l’Australie qui se positionne sur le marché fourrager.

FRANCE EXPORT CEREALES ŒUVRE POUR CONSOLIDER LES EXPORTATIONS VERS LA CHINE

France Export Céréales participe activement à mieux faire connaitre les orges brassicoles françaises auprès des principaux acheteurs chinois. Nous recevons cette semaine (du 17 au 23 juin) une délégation de 8 professionnels malteurs et brasseurs (COFCO, Supertime, Tsingtao, CRB, …) afin leur présenter la filière orge française dans son ensemble, du sélectionneur en passant par la coopérative et pour finir avec la visite du port de Rouen. Après l’accident climatique de 2016, cette visite a pour objectif de rassurer les acheteurs chinois tant en termes de qualité que de quantité disponible pour leur marché.